« La première épouse de l’honorable député Ousmane Sonko est…kinésithérapeute »

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Dans sa chronique sur le  »P’tit railleur sénégalais », le journaliste Ibou Fall révèle que la première épouse de Ousmane Sonko est…kinésithérapeute.

Voici sa chronique :

Sénégalaiseries
Par Le P’tit Comploteur Anonyme
UNE SORDIDE SONKONNERIE : MERCI BIEN,
MADAME ADJI RABY SARR…
Nous ne remercierons jamais assez Madame Adji Raby Sarr de nous administrer la preuve que le débat public est tombé bien bas, au pays de …Senghor. A hauteur de ventre et de bas-ventre, précisément. Explication de sexe ?
A son …corps défendant, Madame Adji Raby Sarr, cette jeune femme devenue célèbre malgré elle, est le révélateur d’une Nation qui couve un sacré quiproquo entre les générations, d’un peuple en rupture de confiance avec les décideurs d’une République à l’arrêt. Les quelques jours fous, fous, fous de ce Sénégal si paisible habituellement nous mettent en face de nous-mêmes : on en a tant sur le cœur que ça ne peut plus continuer.
Les émeutes de la faim, qui se traduisent surtout par le saccage et le pillage des grandes surfaces, expriment le ras-le-bol d’une populace que la pauvreté déshumanise. En réalité, cela fait longtemps que notre économie tourne au ralenti… En plus des contreperformances d’un pays sous-développé en quête d’émergence, depuis les législatives de 2017, nous ne travaillons plus vraiment. Les politiciens qui ont le bon goût d’occuper les postes de décisions de la République, depuis lors, n’ont plus de temps à consacrer aux affaires courantes, surtout quand s’y ajoute la présidentielle, la mère des élections, celle par quoi tout commence et tout finit.
Et puis, alors qu’on se demande comment solder la dette intérieure de près de 1.000 milliards CFA tandis que les chefs d’entreprise tirent la langue, arrive le corona virus. Tant mieux ? Il est le bel habillage pour constater la crise profonde de notre économie. Pensez donc, dans un pays de tels croyants, les Sénégalais, qui ose s’indigner de la volonté divine de nous faire expier nos fautes ? Pleins-pouvoirs à celui qui en a déjà trop, couvre-feu, Etat d’exception, consensus contre-nature et interdiction de rechigner.
Et donc, le peuple est prié de rester cloîtré entre quatre murs pendant que les privilégiés circulent avec des laisser-passer aux heures indues et se font masser par des filles perdues.
La première des conclusions à en tirer : Sa Rondeur Sérénissime Macky Sall est mal réélu. Bien sûr, légalement, à 58 %, rien à dire, puisqu’il gagne haut la main la présidentielle de 2019. Nous n’en sommes plus à l’époque où le bourrage d’urnes fait gagner un scrutin. Seulement, il y a cette part d’ombre dans l’élection, sa négociation avec le Père Wade, titulaire de pas moins de 17 % des électeurs en 2017 et qui lui cède une bonne part de son électorat contre des promesses que Sa Rondeur semble avoir du mal à honorer. Premiers signes : dès son élection, le patron de Benno Bokk Yakkaar fait le vide de ses cadres… Dionne descend de son piédestal de Premier ministre, Aly Ngouille Ndiaye retourne dans ses champs, Amadou Bâ est exilé, Mimi Touré s’inscrit au chômage. Il supplie la classe politique de se mettre autour d’une table pour palabrer avant le casting, serre la vis de l’administration qui économise des bouts de chandelles depuis 2019. Mieux, il blinde son pouvoir exécutif contre un éventuel revers aux législatives, en coupant au Parlement toute possibilité de s’opposer au vote de ses budgets jusqu’en 2024.
Puis, Sa Rondeur recrute dans l’opposition… Il fait tant et si bien que même son challenger, l’arrogant Idrissa Seck soi-même, ne résiste pas aux chants des sirènes et s’oblige à des contorsions linguistiques pour expliquer ses reniements. Résultat des courses : avec ses 58 % de voix, auxquelles s’ajoutent les 20 % d’Idy2019, le futur candidat Macky Sall à la présidentielle de 2024 est quasiment assuré de rouler à tombeau ouvert vers la victoire. C’est le style qui fait l’homme, et la perspective d’un Ousmane Sonko, le dernier opposant irréductible en prison pour les prochaines années, quel que soit le motif, est devenue inacceptable : cela rappelle bien trop le sort qu’ont connu Karim Wade et Khalifa Sall avant 2019.
Sauf que la rue vient de lui signifier que sa supposée candidature pour 2024 est d’ores et déjà intolérable, en laissant 14 cadavres par morts violentes dans les rues, de Bignona à Dakar, obligeant l’Armée à sortir des casernes.
Quand la Grande Muette sort des casernes pour rétablir l’ordre, cela signifie que la République est au bord de l’abîme. Le message est-il assez clair ou faut-il augmenter le volume lors de la « deuxième vague » ?
En attendant, l’Etat de catastrophe sanitaire est levé et chacun peut retourner à ses activités normales. Les affaires reprennent donc, que veut de plus le peuple ?
Ça cause, ça cause et s’égare ? Tout ceci nous éloigne un peu de ce qui est à son origine : une bien glauque Sonkonnerie.
A part les juges ainsi que la société nationale des voyeurs, qui souhaite vraiment entendre l’honorable député s’exprimer sur le fond de cette sordide affaire ? Manifestement, il n’en sera rien et malgré la fanfaronnade, personne n’a envie de ce procès qui dénude la drôle de pudibonderie du principal concerné…
Pour l’heure, à défaut d’une explication de sexe, l’honorable Monsieur Ousmane Sonko nous sert plutôt une version sanglante et bien tragique de L’Os de Mor Lam : qu’on l’enterre avec son secret. Et son rapprochement avec Ahmed Khalifa Niasse permet de croire qu’une solution négociée à l’amiable se profile. On ne le dira jamais assez, n’est-ce pas, c’est le style qui fait l’homme.
En attendant, à chacune de ses sorties devant les médias durant lesquelles aucune question n’est permise, il renie sans sourciller ce qu’il annonce la fois précédente… Un premier communiqué pour rassurer tout le monde : c’est une affaire cousue de fil blanc. Puis, un face-à-face avec des journalistes aphones, pour annoncer son diplomatique mal de dos et les soins nécessaires que lui prodiguent avec dextérité Adji Sarr (toujours en tandem avec une autre masseuse si l’on comprend bien), et rappeler qu’il est député, jouit d’une immunité parlementaire et ne répondra devant la justice que lorsqu’elle sera levée. Il en profite pour appeler ses ouailles à un « mortal kombat », ce sont ses termes.
Petite précision quand même : la première épouse de l’honorable député Ousmane Sonko est …kinésithérapeute. Le monde est décidément trop petit !
Qu’à cela ne tienne, la convocation doit lui être envoyée un lundi matin, en pleine pandémie… Ses partisans sont déjà là, oublient les gestes barrières, ceinturent son domicile et affrontent la police que l’on soupçonne de vouloir le kidnapper.
Premières échauffourées.
Qu’à cela ne tienne, puisque le khalife du PASTEF l’exige, faut donc lui faire cet insigne honneur : son immunité parlementaire est levée. Sauf qu’il n’est pas d’accord avec la manière dont la majorité parlementaire, du camp des comploteurs, procède. Donc, c’est nul et non avenu. Il ne répondra pas à un faiblard de juge, manipulé par un procureur louche, aux ordres d’un ministre taré, sous la coupe d’un président suspect… Ça en fait beaucoup, en effet, contre un seul honnête et faible concitoyen coupable d’une maladie de dos congénitale et d’être le chouchou de plus de 15 % de l’électorat en 2019.
Pour rappel, depuis 1960, seuls sept candidats à la présidentielle ont fait plus de 15 % : Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Wade, Abdou Diouf, Moustapha Niasse (par miracle au premier tour en 2000), Macky Sall, Idrissa Seck (tardivement, en 2019) et …Ousmane Sonko.
Et donc, deuxième sortie pour annoncer qu’il faudra venir le chercher et le traîner de force devant le juge. Monsieur l’honorable pape de la Sonkonnerie prévient : il se porte comme un charme, ne traîne aucune maladie qui justifierait qu’on le retrouve mort pendant la prise d’assaut de son domicile, son transfert vers le palais de justice ou sa plus que prévisible incarcération.
La veille de sa convocation, coup de théâtre : son marabout et ses avocats le ramènent à la raison, il rappelle la presse qui accourt ventre à terre pour boire sa bonne parole… Conclusion : malgré les, euh, …vices de formes, il va gentiment déférer à la convocation du juge pour sauver la paix sociale et éviter une tragédie nationale… Tu m’étonnes !
Rien n’y fera : en cours de route, quiproquo avec les forces de l’ordre sur la route du tribunal et ça dégénère pendant trois jours. Garde-à-vue, et les « comploteurs » lui rajoutent de nouvelles charges pour « troubles à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée ».
Entre-temps, la rue s’embrase, le pays est mis à feu et à sang, et les bonnes volontés s’activent pour éviter l’irréparable alors que la République résiste difficilement à l’appel de l’abîme.
Tout est bien qui finit bien, puisqu’il s’en tire avec un contrôle judiciaire, et peut rentrer chez lui après son face-à-face avec le doyen des juges, le précédent, qualifié de « faible » jetant l’éponge sous prétexte qu’il a peur de sa femme, une Diola… Défense de ricaner !
Ousmane Sonko, une fois sorti des griffes de l’implacable Doyen des juges de sinistre réputation, parade partout depuis lors et crie victoire. Théâtral, il fanfaronne et pose ses exigences à Macky Sall, rencontre du beau monde, recueille des prières, compte ses nouveaux amis…
Mais ça ne nous dit pas ce qu’il se passe entre lui et Madame Adji Raby Sarr qui, elle, décide d’affronter la presse, servir sa version et répondre aux questions en présence de son avocat dont le profil fantasque n’inspire pas vraiment la commisération, même s’il est victime d’un saccage de son domicile.
La mise en scène également, laisse songeur : une masseuse voilée qui nous apparaît sous un habit de femme trop pieuse pour être honnête… Elle a les traits tirés, semble effrayée, épuisée et à bout de forces. Manifestement, elle veut en finir, procès ou pas, prête à retirer sa plainte si l’outrage que lui fait son bourreau est reconnu.
En fait, quand elle raconte son calvaire, elle n’a aucune chance d’être crue. Surtout qu’elle a de bien mauvaises fréquentations, dont, entre autres, un militant de l’APR…
C’est bien pour cela que je la crois quand elle nous raconte ce qu’elle vit dans sa chair. Personne ne peut se mettre à sa place ni le raconter mieux qu’elle. Je crois tout ce qu’elle dit, surtout parce qu’elle n’a que sa vérité pour elle, la société l’ayant déjà condamnée : pensez donc, une masseuse, cet autre nom de la prostituée !

Sénégalaiseries

Par Le P’tit Comploteur Anonyme

UNE SORDIDE SONKONNERIE : MERCI BIEN,
MADAME ADJI RABY SARR…

Nous ne…

Publiée par Le p’tit railleur sénégalais sur Samedi 20 mars 2021

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