Trafic de faux laisser-passer: Ce que les prévenus encourent…

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L’affaire du trafic des faux laisser-passer découvert lors de l’état d’urgence décrété durant la première vague du coronavirus, a été plaidée ce vendredi dernier. Deux individus ayant été cités dans ce dossier, le parquet requiert six mois ferme contre eux. 

Usage de faux laisser-passer: les prévenus expliquent !

Durant l’état d’urgence décrété lors de la première vague de la pandémie, les forces de sécurité avaient été informées de la circulation de faux laisser-passer. Un chauffeur qui faisait quotidiennement des aller et retours entre Dakar, Thiès et Saint-Louis avait par la suite été arrêté avec un laisser-passer comportant des fautes d’écritures. Mor Talla Sylla, le détenteur du faux document avait déclaré aux enquêteurs avoir bénéficié des services de G. J. Pène, qui sera arrêté pour association de malfaiteurs, faux et usages de faux dans un document administratif. Contestant les faits qui lui sont reprochés, G. J. Pène explique: « On m’a dit qu’il s’agit de faux laisser-passer, mais ce n’est pas vrai. Le cachet n’est pas faux…Je n’ai pas besoin de les vendre car je suis chef de quatre entreprises« .

Deux individus impliqués: le Procureur de la République requiert six mois ferme

Le Procureur de la République a révélé que les discussions WhatsApp du prévenu Pène et les reçus de transfert sont des preuves tangibles qui l’incriminent. Ainsi, il a demandé que les prévenus soient déclarés coupables et condamnés à six mois ferme. L’affaire mise en délibéré au 28 janvier prochain, le tribunal a accordé la liberté provisoire aux deux prévenus.

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