FSF : «Pour jouer avec la Bolivie, on a dû les payer cette somme»

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Présent au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio ce samedi pour la rencontre Sénégal-Guinée en prélude du Chan, Augustin Senghor s’est prononcé sur les matchs de préparation de l’équipe nationale A contre la Bolivie et l’Iran, les 24 et 27 septembre prochain. Le président de la Fsf a confié que l’instance a déboursé près de 300 millions pour l’organisation de la rencontre contre la Bolivie qui a reçu des honoraires à hauteur de 200 millions de nos francs.

«On n’est pas encore fixé sur le lieu de la rencontre contre la Bolivie»

«Pour l’Iran, on avait fini les négociations depuis longtemps. Il voulait jouer avec nous depuis longtemps. Ensuite, Aliou Cissé voulait un deuxième match. Il voulait une équipe sud-américaine, ce qui n’a pas été très facile. Parfois pour trouver un match dont on est demandeur, c’est difficile de trouver un adversaire. On a finalement trouvé un accord avec la Bolivie pour un match amical. On espère le jouer en Autriche ou dans un autre pays comme la Belgique ou la France. Ce qui serait préférable, c’est que l’équipe nationale du Sénégal se base en Autriche et y joue ces deux matchs-là.
Ça veut dire qu’on n’est pas encore fixé sur le lieu de la rencontre contre la Bolivie parce que c’est nous qui recevons. Ce n’est pas facile de recevoir hors de ses bases, dans un autre pays. L’important, c’est qu’on a signé les contrats avec les deux équipes. L’Iran va nous recevoir en Autriche, sur ce plan il n’y a pas de problème. On est maintenant dans les finalisations de l’endroit, et des autorisations pour jouer. On cherche aussi le meilleur stade parce que nous voulons que notre équipe nationale, avec son standing et en préparation de la Coupe du monde, puisse jouer dans les meilleurs stades».

«On prendra donc en charge les frais d’organisation du match… on peut aller jusqu’à 300 millions»

«Il faut que les gens sachent les efforts que l’on fait. Pour jouer avec la Bolivie, on a dû les payer. En Afrique, on a l’habitude qu’on nous paie pour jouer. Mais si on se dit qu’on prépare la Coupe du monde et que l’entraîneur souhaite jouer une équipe équivalente à ses adversaires au Mondial, et qu’on a des ressources provenant de la Coupe du monde, on doit pouvoir subvenir à ses besoins. On prendra donc en charge les frais d’organisation du match. Ça fera un montant élevé. Ça peut, peut-être, avoisiner les 200 millions au moins. En plus il y aura nos frais, on peut aller jusqu’à 300 millions. Mais ceci s’explique par notre ambition d’aller faire la meilleure participation possible à la Coupe du monde. On doit bien préparer l’équipe nationale comme il se doit. On doit mettre les moyens qu’il faut pour que l’équipe puisse se préparer au mieux».

«L’exemple de la dernière Can est là, les joueurs, comme Nampalys, qui ne jouaient pas en club étaient plus frais»

«Je ne suis pas entraîneur, mais je pense que la saison vient juste de démarrer, ils ont jusqu’au 31 août. Les joueurs aussi ne restent pas en club pour dormir. Ils sont encore sous contrat, pour certains, d’autres en instance de départ ce qui explique le fait qu’ils ne jouent pas encore. Mais d’ici le 31, s’ils arrivent à changer de club, je suis sûr qu’ils vont pouvoir rejouer. Ils ont encore deux mois et demi pour avoir une compétition aux pieds. L’exemple de la dernière Can est là, les joueurs qui ne jouaient pas en club ce n’était certes pas souhaité, mais à la longue, on remarquait que ce sont ceux-là qui étaient plus frais. Si on prend l’exemple de Nampalys Mendy, qui ne jouait pas en club, mais c’est lui qui courait partout sur le terrain parce qu’il avait plus de fraîcheur que ceux qui avaient joué pendant toute une saison. Il faut renouveler notre confiance à nos joueurs. Je suis sûr qu’ils savent ce qui les attend».

«Ils ont fait de la Coupe du monde une affaire personnelle comme pour la Can»

«Ils ont de l’expérience. Il ne faut pas aussi insister sur la Coupe du monde et les pousser à prendre de mauvaises décisions en club. Il ne faut pas non plus qu’ils bousillent leurs carrières. Il faut qu’on leur accorde le temps de bien voir ces moments de transfert. Nous avons une équipe mâture avec des joueurs d’expérience. Ils savent comment faire pour une bonne préparation afin de pouvoir être au top pour la Coupe du monde. A les entendre souvent, on remarque qu’ils ont fait de la Coupe du monde une affaire personnelle comme pour la Can. Je n’ai pas de préoccupations particulières parce que je sais qu’il n’y aura aucun impact négatif. Je suis sûr qu’ils vont tous revenir en forme et nous ramener des victoires à cette Coupe du monde».

«Il n’y aura pas de dernier match à Dakar avant la Coupe du monde»

«Ça va être très compliqué. Il faut savoir qu’on a beaucoup négocié pour avoir cette fenêtre Fifa de septembre pour jouer des matchs amicaux. Jusqu’au 13 novembre, si je ne trompe pas, il n’y a pas de date Fifa. Donc je ne pense pas qu’on puisse avoir le temps d’organiser un match chez nous. A moins qu’on le fasse avec les locaux, mais le souci, c’est que les clubs aussi risquent de ne pas libérer les joueurs ; déjà qu’ils se plaignent de la libération de leurs joueurs pour la Coupe du monde. Il n’y aura pas de dernier match à Dakar avant la Coupe du monde. En novembre, on a juste une semaine de préparation et la Fifa a donné la date du 13 ou 14 pour la libération des joueurs. Avec les plans du coach, dans ce court moment, l’équipe se dirigera directement à Doha. Si on doit avoir un match à ce moment-là, ce sera dans les environs de Doha. Malheureusement, je pense que l’équipe nationale ne reviendra à Dakar que pour la remise du drapeau, mais pas pour un match. Le temps ne le permettra pas».

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