Aïda Mbodji : « Il faut protéger Adji Sarr qui est aussi une victime »

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Aïda Mbodji fustige le déroulement de la séance plénière, durant laquelle les députés de l’opposition n’ont pas eu droit à la parole.

« Nous n’avons jamais vu un vote où il n’y a pas de débat, d’autant plus que le débat était posé en Commission des Lois. C’est moi-même qui ai posé ce débat sur l’identification du fameux X. Non seulement ils ne nous ont pas donné la raison, ils ont juste permis à Toussaint Manga, à travers une question préalable, de poser des questions, qui n’ont pas eu de réponses. Pis, ils ont empêché les autres d’user des dispositions du réglement intérieur, à savoir l’article 74 et l’article 75. Ils ont refusé. Donc quand des députés sont muselés, tout ce qu’ils peuvent faire, c’est de quitter la salle. Et lorsqu’ils sont sortis, ils en ont tiré toutes les conséquences pour dire que dans ces conditions, nous ne pouvons pas exposer notre collègue Ousmane Sonko, par ce qu’on nous a empêché de prendre la parole. »

Selon la parlementaire, aucun député de l’opposition n’est resté dans la salle.

Pour ce qui est de l’accusatrice de Sonko, en l’occurence Adji Sarr, Aïda Mbodji est d’avis qu’il faut la protéger. « Je sonne l’alerte pour demander que l’on prenne en charge cette femme, qui est une victime. Vous ne la verrez jamais dans un procès, affronter le feu roulant des questions des ténors du barreau. Que les gens n’y comptent pas. A partir de ce moment, on doit en tirer toutes les conséquences et protéger cette femme qui est une victime. »

L’Observateur

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