Au Sénégal, la campagne de vaccination, qui a commencé depuis un mois et demi, à injecter au moins près de 400 000 doses. Les vaccins Sinopharm et AstraZeneca ont causé 3 décès ainsi qu’une cinquantaine de cas graves. Ils ont été signalés à cause des effets indésirables du vaccin.
En effet, selon le L’Observateur, des constats comme : fatigue, maux de tête, douleurs musculaires et/ou articulaires, frissons, nausées diarrhées, sensibilité sur le site d’injection …. Sont constatés des patients vaccinés. Des effets « indésirables et désagréables ».
Des réactions indésirables qui apparaissent 12 heures après le vaccin et qui peuvent durer, de quelques minutes à quelques jours voire une semaine grand maximum. Des signaux qui sont constatés chez la personne vaccinée. Des réactions considérées par les laborantins comme des réactions « normales ». Le laboratoire responsable de l’AstraZeneca rebaptisé Vaxzevria à cause des polémiques avait prévenu de ces effets secondaires-là.
Pour le docteur Ousseynou Badiane, responsable du programme de vaccination, ces réactions sont appelées « effets secondaires mineurs» et ne sont pas spécifiques au vaccin contre le Coronavirus. Il affirme que ça existe même dans les vaccins administrés aux enfants, et que c’est normal comme signe. Mais la surveillance du ministère de la Santé a enregistré, depuis le début de la vaccination, un nombre non-négligeable de cas d’effets indésirables graves. Le premier cas grave avec la mort d’un homme, d’après L’Observateur a été signalé à Yeumbeul un quartier de la banlieue dakaroise. Un vieil homme de 70 ans est décédé d’un AVC le lendemain de son injection à l’AstraZeneca. Une histoire qui a alimenté beaucoup de peurs et de polémiques sur la vaccination.
Par ailleurs, un comité indépendant d’experts, diligenté par le ministère de la Santé « avait dégagé sa responsabilité de l’injection (qui aurait tué le vieux de Yeumbeul) ». Seulement 2 mois après le début de la campagne, la direction du Programme élargi de vaccination a recensé 53 cas d’hospitalisation, dont 3 sont morts des suites de l’injection. Ousseynou Badiane déclare que « jusqu’à la semaine dernière, 53 cas d’hospitalisation ont été notifiés, dont 9 cas graves et 3 décès ». De ce fait, ce sera au comité d’experts de statuer sur la responsabilité du vaccin. Ils ont été saisis et devront se réunir la semaine prochaine.
De son côté, le ministère de la Santé qui soutient l’efficacité des vaccins continue sur sa lancée afin d’injecter les 100 000 doses restantes.
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