L’artiste camerounais Saint Désir Atango est au cœur d’un scandale d’une rare gravité. Convoqué par la gendarmerie, il a reconnu publiquement, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, avoir eu un enfant avec l’une de ses filles, âgée de 31 ans. Il affirme également avoir entretenu des relations sexuelles « consenties » avec deux de ses filles.
Ces révélations ont provoqué une indignation générale au Cameroun comme ailleurs. Saint Désir Atango, qui se réclame d’un animisme radical, justifie ses actes au nom de la « pureté du sang » et d’une idéologie panafricaniste fondée sur des croyances spirituelles extrêmes. Il affirme ne pas avoir violé la loi, se considérant comme porteur d’une « mission de libération de l’Afrique ».
Outre l’inceste, l’artiste est visé par des accusations de séquestration et de mise en danger d’autrui. Une enquête a été ouverte, bien qu’aucune réaction officielle des autorités camerounaises n’ait encore été enregistrée.
Dans sa déclaration, Atango évoque également des manœuvres politiques visant à l’écarter de la succession du groupement traditionnel d’Ebang, prévue dans les prochains jours, ainsi que d’un projet de développement autour du lac d’Akak1.
La vidéo de ses aveux continue de susciter une onde de choc sur les réseaux sociaux. Les défenseurs des droits humains appellent à des mesures judiciaires fermes, dénonçant un discours dangereux et des pratiques inacceptables.
MONSTRE
L’artiste Saint Désir Atango fait l’apologie de l’inceste sur sa page Facebook et reconnaît avoir eu un petit garçon il y a un mois avec sa propre fille. pic.twitter.com/8Tz2T0wiV9
— Thierry N. NGOGANG (@Thierry_Ngogang) May 30, 2025
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