Le triste sort de Fatoumata : Cette femme de ménage violentée et violée par un homme politique et célèbre Dg

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Dans son édition de ce mercredi, L’Observateur a consacré un reportage aux relations entre les femmes de ménage de maison et leurs patrons (hommes). L’histoire de Fatoumata a sonné plus d’un. Effet, femme de ménage chez l’amie de sa tante, elle a été violentée et violée par le mari de ce dernier en son absence. Malheureuse, elle a contracté une grossesse à l’âge de 24 ans. Découvrez le triste sort de cette jeune dame qui a atterrit en prison pour dix bonnes années.

«J’avais 24 ans et je travaillais comme femme de ménage chez un célèbre homme politique et directeur général d’une société. Durant les trois ans que j’ai passé chez lui, son épouse, qui est une amie intime de ma tante, m’a toujours considérée comme sa propre fille. Je vivais chez le couple et ne rentrais que les weekend.

Un jour de l’année 2013, alors que ma patronne et ses enfants s’étaient rendus au site touristique de Dindefelo à Kédougou, je suis resté seule avec son mari à a maison. Alors qu’il n’avait pas l’habitude de passer ses journées à la maison, quand sa femme et ses enfants étaient à la maison, ce jour-là, à ma grande surprise, mon patron toque à la porte de ma chambre aux environs de 14 heures. Il me propose d’entretenir des rapports sexuels avec lui. Je bondis de mon lit et lui fais part de mon refus catégorique. Il n’a pas apprécié. Puisqu’il avait pris le soin de verrouiller les portes d’accès de la maison avant de s’introduire dans ma chambre, il m’a violentée et violée.

Je n’oublierai jamais cette sombre et douloureuse partie de ma vie. De ce viol, j’ai contracté une grossesse. Mon patron me demande alors de me débarrasser de cette grossesse. Il disait qu’il était hors de question que son épouse et les Sénégalais découvrent qu’il a mise enceinte sa femme de ménage. En dépit des nombreuses interpellations de mes proches et de ma patronne, pendant les neuf mois de ma grossesse, je n’ai pu leur dévoiler l’auteur de ma grossesse. Je n’avais qu’une seule envie : me suicider.

«(Fatoumata accouchera sans assistance avant de tuer le nouveau-né et de le jeter dans un dépotoir d’ordures. Le corps sans vie du bébé sera découvert par un berger.) J’ai énormément regretté mon acte. Et cela bien avant mon arrestation. En prison, je me disais sans cesse que j’aurais dû dénoncer ce pervers. Mon père et ma mère, profondément touchés par cette histoire, n’ont pu survivre. Ils sont décédés bien avant mon jugement. J’ai été condamnée à 10 ans de prison ferme».

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