Publié par Après plusieurs heures de débats, le nouveau code électoral a été adopté par l’Assemblée nationale au Sénégal. L’aboutissement d’un dialogue politique lancé en 2019 par le président Macky Sall. La majorité se félicite d’ “avancées majeures”, mais l’opposition dénonce un “recul démocratique” et compte même saisir le Conseil Constitutionnel pour demander un recours en annulation.
Aux dernières nouvelles, le recours sera déposé dans la journée de ce mercredi aux fins de demander l’annulation pure et simple du nouveau Code électoral.
L’opposition entend mettre l’accent sur les 27 points d’accords trouvés dans le cadre du dialogue politique. Pour Cheikh Bamba Dièye et Cie, l’actuel Code électoral est anticonstitionnel, donc en déphasage avec les conventions internationales signées par le Sénégal.
La principale pomme de discorde entre l’opposition et la majorité réside dans les articles L 29 et L 30 du Code électoral. Ceux-ci sont relatifs aux conditions d’inscription sur les listes électorales notamment pour les individus condamnés pour crime, ceux condamnés à une peine d’emprisonnement pour les délits de vol, d’escroquerie et autres.
Mais pour l’opposition, ces dispositions du Code électoral ne visent qu’à écarter de potentiels adversaires politiques. Par conséquent, elle dénonce une tentative de mise à mort politique de Karim Wade et Khalifa Sall qui ont eu à connaître des démêlés avec la justice.
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