Menace et chantage : Ndiogou transforme une employée de l’Ucg en objet sexuel 

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Collecte d’images à caractère personnel, chantages suivis de menaces de diffusion d’images à caractère obscène, tels sont les faits qui sont reprochés à Ndiogou F. Celui-ci a appâté la demoiselle en se faisant passer pour un sapeur-pompier. Pire, la fille nommée A. Diéye, employée de l’Unité de coordination et gestion des déchets (Ucg), a été victime d’abus sexuels répétés de la part de Ndiogou F.

Ndiogou F. a trahi la confiance de l’employée de l’Ucg A. Diéye. Qui croyait avoir fait connaissance avec un bon Samaritain en lui, lorsque ce dernier s’est proposé de l’aider dans ses petits déplacements en la transportant à bord de sa moto pour se rendre à son lieu de travail. Tout commence par une rencontre fortuite dans les rues de Rufisque entre l’agent de l’Ucg et le nommé Ndiogou. Alors que la fille se saigne aux quatre veines pour travailler, elle se retrouve nez à nez avec le sieur Ndiogou, qui immobilise sa moto aux pieds de la demoiselle. En véritable dragueur, Ndiogou se la joue douce et tient des propos rassurants à la technicienne de surface.

Ndiogou se montre intéressant dans les échanges et se dit sapeur-pompier en service à la Sococim. Ce qui, du reste, se révélera faux. Mais, pour mieux appâter l’employée de l’Ucg, il se propose de la déposer, chaque fois que de besoin, à son lieu de travail. D’autant plus que le plan de travail de la technicienne de surface subit de temps à autre un chamboulement dans les secteurs d’intervention.

La fille accepte sans arrière-pensée la proposition du prétendu soldat du feu. Qui coordonne chaque matin au téléphone avec la demoiselle et la dépose dans son secteur d’intervention avant d’aller vaquer à ses occupations. De fil en aiguille, un sentiment de confiance envahit l’agent de l’Ucg. Ainsi, un jour, il lui demande de l’accompagner à Pikine pour une visite de courtoisie au domicile de sa mère. La demoiselle accepte.

Ils embarquent alors à bord de la moto et se lancent sur l’asphalte. Mais, au cours du trajet, Ndiogou change brusquement d’itinéraire et prend la direction de Tivaouane Peulh. Ce qui intrigue la fille qui sursaute sur son siège arrière et interpelle le jeune homme sur sa nouvelle destination. Mais, celui-ci se garde de répondre et poursuit à toute allure son trajet. A son arrivée à Tivaouane-Peulh, il l’entraîne dans une chambre et la contraint à se déshabiller. Tel un chaud lapin, il se rue sur elle et tente de la violer. Mais, la fille se rebiffe et organise une farouche résistance. Ndiogou s’énerve et bascule celle-ci avec violence sur un matelas posé à même le sol. Il active l’appareil photo de son téléphone portable et photographie sa nudité à plusieurs reprises.

Ainsi, Ndiogou utilise les images et commence à faire chanter l’employée de l’Ucg. Il l’appelle très souvent au téléphone et lui propose des parties de jambes en l’air. Et si la fille tergiverse ou refuse, il menace de balancer les images obscènes sur les différents réseaux sociaux. Et ceci, avec le concours du célèbre insulteur public sur le Net «Adamo». Prise de peur, elle accepte et se plie aux quatre volontés du chauffeur, qui la transforme en objet sexuel. Mais, un jour, il se heurte au refus catégorique de la demoiselle, qui dépose une lettre-plainte au commissariat de police de l’arrondissement de Pikine. Elle relate les détails de son supplice sexuel et coopère pour faire coincer son bourreau.

Voulant encore grimper aux rideaux, le chauffeur câble l’agent de l’Ucg, qui alerte les éléments de la brigade de recherche du commissariat de Pikine. Ces derniers montent un dispositif de planque aux alentours du lieu de rendez-vous (Buntu Pikine) et appréhendent le mis en cause. Cuisiné, il reconnaît les faits mais nie s’être fait passer pour un sapeur-pompier en service à la Sococim. «Je n’ai jamais eu l’intention de publier les photos sur le Net ou les remettre à Adamo. Je voulais juste lui faire peur». Il a été déféré au parquet de Pikine/Guédiawaye pour collecte d’images à caractère personnel, chantages suivis de menaces de diffusion d’images à caractère obscène.

 

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